Le verre est un médium aux possibilités multiples. J’utilise le verre à surface réfléchissante, car dans l’espace, elle rend visible l’image-lumière sans nécessairement avoir la totale opacité de l’écran superposé au lieu.

Des phénomènes visuels se produisent lors de l’expérience de l’œuvre où le visuel est une amalgamation de l’image lumineuse et de l’environnement qui l’entoure. La surface translucide enrichit aussi bien l’image évanescente que l’espace se trouvant derrière celle-ci.

La caractéristique miroitante ajoute des phénomènes de réflexion, de réfraction et de diffraction dans l’expérience esthétique du visiteur. L’espace virtuel de l’image s’étend au-delà de « l’écran » et peut s’ouvrir exponentiellement dans l’espace réel d’où se trouve le public.

En tenant compte l’aspect du miroir, l’image réfléchie de l’individu peut installer une forme narrative chez le visiteur qui lui est personnelle, tout en instaurant la notion «mon image fait partie du lieu/de l’œuvre».